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The garden house in the city
Par : Christos Pavlou Architecture
GRANDS PRIX DU DESIGN – 15e édition
Discipline : Architecture : Grand Lauréat
Catégories : Prix spéciaux / Architecture + Paysage : Certification Argent
Catégories : Bâtiment résidentiel / Maison privée ≤ 2 000 pi2 (≤ 185 m2) : Certification Or, Lauréat Platine
Ramener la nature en ville n'est pas une idée nouvelle, mais c'est un impératif croissant pour des villes comme Nicosie à Chypre, qui n'a pas réussi à faire de la verdure une priorité dans sa planification urbaine. Les intentions de notre projet n'étaient pas de construire une architecture avec la nature mais de faire de la nature une architecture dans un environnement urbain et d'étudier comment l'effacement des frontières entre le domaine privé et le domaine public peut avoir une influence sur un espace public.
Certains des objectifs clés de notre conception en vue d'une ville durable étaient de préserver la biodiversité urbaine, de réduire le dioxyde de carbone, d'utiliser des ressources renouvelables, de minimiser le besoin d'entretien, de conserver et d'accroître le paysage urbain. Notre conception cherche à établir une relation unifiée entre le quartier, l'espace privé et l'espace vert public. Les éléments urbains tels que le bâtiment, la rue et l'espace public ne sont pas traités comme des activités absolues isolées mais comme une seule configuration homogène. La maison devient une partie du parc et le parc est inclus dans la maison, en un sens les deux sont liés par des lieux partagés tels que le chemin piétonnier, le jardin, la véranda, etc. et sont considérés comme des éléments d'une grande ville semblable à une maison. L'extension du domaine privé au domaine public sous la forme d'une maison unique peut-elle créer de meilleures conditions dans notre environnement urbain ? Pouvons-nous générer de nouvelles opportunités pour ramener la nature dans nos quartiers où les gens vivent et ne pas nous contenter de créer de nouveaux parcs, places, avenues et méga structures dans les seuls centres-villes ? Oui, notre maison-jardin contribue non seulement à promouvoir, conserver et élargir le paysage public existant, mais cherche également à améliorer la biodiversité de la ville en élevant une série de jardins privés.
La verdure entoure la maison et, en divisant sa masse en deux cubes rectangulaires, un courant de végétation est attiré au cœur de la maison pour devenir une cour verte ; en outre, des terrasses vertes au premier étage poursuivent le thème du jardin. Le jardin au centre devient le protagoniste de la maison et le reste des espaces sont organisés et fonctionnent autour de lui. Tous les espaces intérieurs et extérieurs sont reliés par la végétation. Le résultat est un espace qui rapproche l'utilisateur de la nature sous la forme de la vie végétale mais qui, en même temps, étudie comment une maison individuelle urbaine peut soutenir l'espace public existant en stimulant un environnement communautaire agréable. L'intégration d'espaces verts dans la maison comprend la plantation de jardins sur 60 % de la surface du terrain, l'utilisation de terrasses vertes au premier étage, l'aménagement de paysages favorables aux abeilles et plus de 50 sortes de fleurs sauvages indigènes. Faire de l'espace pour la nature encourage le retour des espèces d'oiseaux locaux et des abeilles, maintenant ainsi la biodiversité urbaine.
Notre proposition bouleverse la typologie traditionnelle de la maison privée urbaine en éliminant toutes les limites de la maison, la rendant ainsi plus publique. Ce type de domestication du quartier peut créer de nouvelles conditions pour mieux vivre ensemble dans la ville en fournissant en même temps un accès sans effort aux trois "essentiels de la joie" de Le Corbusier, la lumière du soleil, l'air et le vert.
Collaboration
Ingénierie : Anrdeas Charalambous
Paysagiste : Solomou landscaping
Ingénierie : eplan electrical consultants LLC
Manufacturier : Rabel aluminium systems
Ingénierie : George Katsambas mechanical consultants