Partagez sur
Site archéologique Cartier-Roberval
Par : CIRCUM.ARCHITECTURE
GRANDS PRIX DU DESIGN – 17e édition
Discipline : Architecture
Catégories : Prix spéciaux / Architecture + Mise en valeur du patrimoine : Lauréat Platine
Catégories : Prix spéciaux / Architecture + Paysage : Certification Or
Catégories : Prix spéciaux / Architecture + Verre : Certification Or
Catégories : Bâtiment public / Bâtiment culturel : Certification Or
Catégories : Autres catégories en architecture / Hors-catégorie en architecture : Certification Or
PROLOGUE
Découvert en 2005 au confluent du Fleuve Saint-Laurent et de la rivière Cap-Rouge au Québec, le site archéologique Cartier-Roberval dévoile le premier chapitre de la colonisation française en Amérique du Nord.
Les recherches archéologiques ont permis de préserver les vestiges de la première colonie française en Amérique du Nord, construite entre 1541 et 1543 et peuplée de 500 personnes. En 2018, le site a été reconnu par la Loi sur le patrimoine culturel comme l’un des plus importants sites archéologiques du Québec et du Canada.
À l’arrivée, le projet propose un passage piétonnier menant à un centre d’accueil. Intégré dans le paysage boisé, le bâtiment noir tire sa couleur de la technique japonaise du bardage en bois brûlé, comme un clin d’œil à la destruction par le feu de la forteresse d’origine au XVIe siècle. De là, les visiteurs descendent le long d’un chemin où le sentier d’interprétation est bordé de panneaux d’acier expliquant l’importance historique du site.
Le sentier passe sous un passage à niveau surélevé et aboutit à une passerelle en porte-à-faux qui s’étend sur 12 mètres au-dessus d’une falaise surplombant la rivière, le Cap Diamant. Un tunnel de protection marque l’entrée de la passerelle. Conçu en référence à la maison longue traditionnelle, le tunnel témoigne de la rencontre entre les peuples indigènes et les Européens.
Défié par le site, CIRCUM a conçu la passerelle en porte-à-faux avec une empreinte minimale. La structure est définie par des lignes épurées et des barrières transparentes, minimisant la présence de l’architecture au profit d’une expérience immersive. En référence à la quête européenne de l’or, CIRCUM a conçu un mur massif en aluminium anodisé doré. De l’autre côté, un garde-corps en verre ultra-clair élimine les limites de la promenade.
La combinaison du paysage, de l’archéologie, de l’architecture et de la muséologie permet à l’imagination d’envisager la vie d’il y a 500 ans, avec une vue à 360 degrés sur le site archéologique, les rivières en contrebas et l’horizon naturel qui l’entoure.
Collaboration
Architecte : CIRCUM.ARCHITECTURE
Architecture de paysage : Option Aménagement
Ingénierie : Sleblanc Consultants
Scénographie : Daniel Castonguay