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Restauration de l’Église de la Visitation

Par : Affleck de la Riva, architectes

GRANDS PRIX DU DESIGN – 16e édition

Discipline : Design d’intérieur

Catégories : Autres catégories en design d'intérieur / Hors-catégorie en design d'intérieur : Certification OR

Catégories : Prix spéciaux / Conservation du patrimoine : Certification OR

L’Église de la Visitation-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie a été construite au pied des rapides au Sault-au-Récollet entre 1749 et 1752. Les premiers travaux sont confiés au maître-maçon Charles Guilbault qui érige une structure typique de la Nouvelle-France en pierre des champs. C’est Philipe Liebert, architecte, sculpteur et peintre, un de nos meilleurs artisans, qui en assure la décoration intérieure. Réalisés dans un esprit classique, Liebert s’y consacre à plusieurs ouvrages jusqu’en 1798, suivi de Louis Amable Quévillon qui réalise divers décors en bois. Entre 1816 et 1827, David Fleury-David termine la superbe voûte de bois intérieure et les 3 retables. La chaire actuelle date de 1836 et est l’œuvre de Vincent Chartrand. En 1850, l’architecte John Ostell ajoute une travée à l’espace du sanctuaire et on érige une nouvelle façade en pierre de taille avec deux clochers.

Ainsi, au fil des générations, plusieurs éléments du décor intérieur de l’église sont modifiés ou remplacés par plusieurs artisans et architectes. Les changements significatifs les plus récents datent des années 1950, alors que la liturgie s’adapte au renouveau. Le mobilier est modifié et une vision plus colorée des intérieurs est proposée. En 1971, l’église est classée ‘’bien culturel’’, et l’ensemble du lieu, Site du patrimoine de Montréal en 1992. En 2018, le secteur de l’Ancien-Village-du-Sault-au-Récollet est désigné lieu historique par la province.

Les intérieurs patrimoniaux :  Ce projet s’inscrit dans une perspective globale visant à redonner à l’église son éclat d’antan… Mais de quels décors et époques antérieures s’agit-il exactement? L’étude préalable fut réalisée avec le support de nombreux documents d’archives de La Fabrique, de l’Archevêché et du ministère de la Culture. Diverses expertises, telles que des sondages et des études stratigraphiques des couches de finis, ont corroboré les résultats de nos recherches iconographiques. Cet examen rigoureux a confirmé l’intérêt de la restauration des intérieurs du sanctuaire telle qu’il était devenu au début du 19e siècle.

Les travaux ont été réalisés en deux étapes. La première a engagé le nettoyage, réparation et finition l’ensemble des surfaces en plâtre et en bois sur le haut des murs du sanctuaire de 1750, de sa voûte et de la chaire. Les travaux de deuxième phase ont permis de recréer les faux finis d’origine en bas des murs et dans l’ensemble de la travée de 1850 qui inclut le jubé, chapelles et retables, baptistère et portes intérieures de l’église. Sur le bas des murs, des faux finis imitant diverses essences de bois (acajou, ébène et érable) sont appliqués vers 1839; ils ont été réalisés sur l’ensemble des soubassements et traverses des murs de l’église. Le décapage n’étant pas une solution viable, ce décor aux faux bois a dû être recréé.

Redécouvrir les couleurs cachées : Les couleurs, essentiellement composées de contrastes de blanc et feuille d’or, respectent la grande période de travaux d’ornementation s’étendant des années 1760 à 1830. La restauration des finis d’origine nous permet d’apprécier davantage toute la sculpture finement exécutée. On peut, par exemple, discerner les détails des sarments de vignes et des grappes de raisins sur les deux cornes de vache, qui se perdaient autrefois dans les différentes couleurs. Il en va de même pour les vitaux, tableaux et stations de Chemin de croix. Les travaux des finis de faux-bois apportent une cohérence esthétique à l’ensemble. L’ambiance est apaisante, et l’espace se revêt d’une douce dignité.

Collaboration

Architecte : Affleck de la Riva, architectes

Autre : Centre de conservation du Québec

Autre : D. L. Héritage

Photographe : Laëtitia Boudaud

Entrepreneur général : André Domon

Entrepreneur général : Construction Hestia

Artiste : Atelier Isabelle Leclerc

Le projet en images

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Crédit photo : Laëtitia Boudaud

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