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Aumann Japanese cuisine
Par : FUNUN LAB, Fan Jie, Du Xiaobo, Guan Qijia, Wang Nong
GRANDS PRIX DU DESIGN – 17e édition
Discipline : Design d’intérieur
Catégories : Hébergement, restaurant & bar / Restaurant ≤1 600 pi2 (≤ 500 m2) : Certification Or
La cuisine japonaise fait l’objet d’une recherche extrême en matière de goût et d’ingrédients. L’expérience culinaire est également devenue une composante importante de l’esthétique japonaise. Le plus grand plaisir de la nourriture implique l’échange d’expériences sensorielles, où la présentation visuelle complète le goût et les saveurs. Les goûts et les couleurs constituent le thème éternel de la vie esthétique.
L’Aumann, un riz à l’anguille grillée, est l’un des plats les plus célèbres de la capitale. Le chef a fait son apprentissage auprès d’Itoh Chū, qui est le maître du crabe grillé. Depuis sa création, la cuisine d’Aumann respecte la technique traditionnelle de grillade du Kansai, en mettant l’accent sur la plus grande fraîcheur des ingrédients et l’interprétation méticuleuse des saveurs. Son concepteur vise à créer un « contexte » ici et maintenant basé sur l’espace, dans lequel les convives peuvent non seulement déguster les mets les plus authentiques, mais aussi s’immerger dans la culture locale authentique comme s’ils y étaient vraiment.
La cuisine d’Aumann respecte la technique traditionnelle de grillade du Kansai depuis sa création.
Sur la base de ce plat, les gens peuvent remonter jusqu’à Kyoto, le centre de la culture du Kansai.
En s’inspirant des sanctuaires, des temples, des jardins et des peintures de cette ancienne capitale à l’histoire millénaire, le concepteur a combiné ces icônes culturelles et l’essence de la marque de cuisine. Un espace unique a ainsi été créé, intégrant de manière transparente la nourriture et la culture à travers la conception de la structure spatiale, des matériaux et des scènes.
Cette conception a permis de créer un espace unique.
TLe Scénique Context
L’espace est un lieu d’échange et de partage.
Dans le but de permettre aux convives de se restaurer en toute tranquillité, il a été décidé de mettre en place un service de restauration.
Afin de permettre aux convives de s’immerger pleinement dans cet art culinaire entrelacé avec le temps, le concepteur a appliqué le concept d’architecture traditionnelle japonaise de » Teioku ichinyo » dans l’aménagement paysager de l’espace public. L’équilibre délicat des proportions entre la cour et le bâtiment est modifié, la relation entre les hôtes et l’environnement devenant le fil conducteur de l’espace afin d’apporter une expérience fluide.
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En pénétrant dans le vaste espace du hall, les convives apercevront l’installation dorée méticuleusement réalisée, suspendue au plafond, comme s’ils voyaient le reflet du Kinkaku-ji dans l’eau. La décoration a été réalisée à partir de la technique traditionnelle de forgeage de l’or de Kyoto, dans un style antique, grâce à ses textures naturelles. Au lieu de restaurer directement l’icône culturelle, son design contient une silhouette contemporaine formée par des lignes minimalistes. En quelques coups de pinceau, il évoque une atmosphère sereine et éthérée, comme si une brise venue de la nature, des branches qui se balancent et le parfum de la mousse humide s’engouffraient dans l’espace en même temps.
Les visiteurs ont l’occasion d’assister à des séances d’information.
Les visiteurs ont la possibilité d’observer de près les chefs lorsqu’ils font griller l’anguille et cuisinent sur le foyer portatif dans la cuisine ouverte, qui est située parallèlement au hall d’entrée, à l’autre bout de l’espace. Cela crée une relation intertextuelle intéressante avec l’installation artistique suspendue dans le hall. Les artisans affinent le goût d’une cuisine de haut niveau principalement grâce au feu, qui rappelle la beauté du Kinkaku-ji. Au fur et à mesure que le plat s’achève, son arôme se heurte et se connecte, s’entrelace et résonne finalement dans tout l’espace.
La cuisine est un lieu de rencontre et d’échange entre deux cultures.
TIl PHysical Context
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Inspiré par les motifs complexes des ruelles de Kyoto, le concepteur de l’espace a réalisé l’aménagement de l’espace. La conception générale relie différentes scènes de restauration, allant de l’ouvert à l’intime, à l’instar du flux de circulation. Cela crée un flux et un reflux rythmiques, tantôt légers et animés, tantôt relaxants et étirables. La largeur des allées est contrôlée avec précision pour permettre un passage solitaire confortable ou un mouvement côte à côte confortable, rendant ainsi hommage à la beauté ambiguë et mystérieuse de “yūgen.”
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L’espace de restauration dans le CB
L’espace de restauration du CBD, à Pékin, est protégé par une forêt de bambous, créant ainsi un royaume isolé, temporairement déconnecté du monde extérieur. L’agitation des rues animées est abandonnée dans la cour. Dans la pénombre de l’intérieur, des ingrédients de première qualité méticuleusement grillés, associés à des sauces secrètes, libèrent leurs saveurs dans la bouche, amenant les épicuriens à transcender les frontières géographiques et culturelles, atteignant le summum de la sensation gustative.
TLe contexte mental
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La décoration spatiale
En termes de décoration spatiale, le concepteur n’a pas directement reproduit ou imité le langage architectural résidentiel japonais traditionnel de manière univoque. Ils ont plutôt cherché à simplifier et à transmettre l’esprit de l’esthétique japonaise traditionnelle par le biais d’un langage de conception plus moderne. Cette approche est visible dans l’entrée en forme de tableau et dans les treillis verticaux en bois à l’intérieur.
Les sculptures qui ornent l’espace reflètent l’approche à la fois sobre et ludique du designer. Une pile de cinq poupées Daruma constitue le point focal au bout du couloir. Daruma, l’un des symboles auspicieux les plus populaires du Japon, a une apparence attachante et fantaisiste. Il ressemble à une figure ivre de forme irrégulière, et l’introduction d’une telle image rompt la monotonie et le sérieux du couloir, apportant un sentiment de relaxation semblable à une douce brise traversant l’espace.
Les sculptures réalisées sur mesure par l’artiste pour les salles à manger privées ressemblent à des chats gambadant et buvant des boissons dans les champs ruraux du Kansai. Avec leur charme enfantin et leur simplicité, elles traversent l’espace et le temps, transportant instantanément les gens d’un restaurant culinaire haut de gamme vers les moments humbles et nuancés du jour et de la nuit.
Les sculptures ont été créées sur mesure par l’artiste pour les salles à manger privées.
L’espace incorpore divers éléments liés au papier, donnant aux façades une impression de vitalité et de respirabilité. Dans le hall d’entrée, le designer a créé des papiers peints originaux inspirés par des motifs traditionnels japonais, qui définissent parfaitement l’ambiance générale. Le papier DuPont translucide utilisé dans les salles à manger privées, associé à des plantes au premier plan, dégage une élégance qui rappelle les peintures à l’encre de Yamamoto Baiitsu. De l’autre côté de la fenêtre, on aperçoit une ville animée, tandis qu’à l’intérieur, l’ambiance est paisible et les ombres peu nombreuses, ce qui permet une transition naturelle entre les espaces distants et intimes et une disposition délicate dans un espace confiné.
Le concept de « monoaware » est une idée japonaise fondamentale, qui a été largement appliquée dans l’art, la littérature et divers aspects de la vie. Il encourage les gens à observer attentivement et à faire l’expérience des choses dans leur vie quotidienne, enrichissant ainsi leur monde intérieur par l’expression d’émotions et de résonances.
Dans ce lieu, les gens peuvent se connecter à la compréhension profonde du vaste monde à travers les objets objectifs qu’ils ont sous les yeux. Avec le temps, ils peuvent vraiment apprécier la beauté de l’espace et s’émerveiller de la pureté de l’essence de la nourriture. C’est précisément ce que le concepteur espère transmettre dans l’espace.
Collaboration
