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Penthouse Saint-Patrick
Par : Atelier Paradis
GRANDS PRIX DU DESIGN – 16e édition
Discipline : Design d’intérieur
Catégories : Résidence / Espace résidentiel ≤ 1 600 pi2 (≤ 150 m2 ) : Certification OR
Le Penthouse Saint-Patrick.
L’Atelier Paradis vient d’aménager un penthouse, dans l’immeuble historique Le Nordelec à Montréal.
L’idée centrale du projet était de donner à chacun des trois niveaux une vocation propre tout en établissant entre eux une certaine cohérence. Ainsi, le rez-de-chaussée, à aire ouverte, devait servir pour le travail à domicile, mais aussi pour recevoir amis et famille. Afin d’implanter l’espace de bureau dans un espace restreint, une tablette de béton a été installée le long des vastes fenêtres. Cela permettait de jouir de la pleine lumière du jour et, le soir venu, de transformer le tout en surface de bar pour prendre un verre. Musicophile, la cliente possède une vaste collection de disques vinyles. Par conséquent, la firme a proposé d’intégrer en mode built-in et sur mesure un meuble/console de type DJ avec une table tournante. Pour maximiser les configurations possibles, la console est mobile.
À l’étage, où se trouvent la chambre à coucher et la salle de bain principale, la cliente désirait retrouver une ambiance nippone, en souvenir de ses voyages au Japon.Toutefois, pour les concepteurs, pas question de tomber dans les clichés.Ils ont donc favorisé une organisation/disposition conventionnelle en Asie, notamment en ouvrant le mur dans la douche pour y faire entrer la lumière naturelle. Puis,ils ont créé une zone très dramatique et contrastée en recourant à de petites tuiles noires partout dans la pièce pour produire une bulle d’intimité.
Dans un souci d’aérer le champ visuel, l’ancien garde-corps a été remplacé par une structure en verre. Les teintes du plafond et du plancher ont été choisies pour créer un effet positif/négatif.Le bois de noyer noir contraste aussi avec la chambre à coucher, volontairement sobre et pâle, et dotée d’un lit conçu sur mesure avec une tête en noyer. Au final, l’ensemble demeure clair et lumineux, car des panneaux givrés laissent passer toute la lumière naturelle.
Des portions originales du plafond, dont les gicleurs et les boîtes du système de ventilation, alourdissaient le tout en dépit de la hauteur.Elles ont donc été dotées de lattes de bois, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage, dans le but de générer une cohérence dans les volumes.Des éléments anciens ont toutefois été conservés, dont des murs de briques, qui témoignent de l’ancienne vocation industrielle des lieux.
Au niveau terrasse, l’Atelier Paradis a créé un espace tatami. Une fois de plus, le désir d’ambiance de la cliente a pu être respecté tout en évitant les clichés. En réponse à la superficie plutôt limitée, les rangements sont intégrés sous les matelas, une réalisation qui a cependant posé certains défis logistiques.
Ici encore, de vastes fenêtres procurent des vues saisissantes. On peut notamment y apercevoir la célèbre enseigne lumineuse Farine Five Roses et même le Stade olympique, pourtant à plusieurs kilomètres de là. La zone de terrasse qui offre de telles vues sert aussi de passage aux autres résidents de l’immeuble, ce qui soulevait un problème de manque d’intimité. L’Atelier Paradis a proposé en guise de solution la mise en place de cinq grands panneaux coulissants en papier de riz. Non seulement ils procurent l’intimité nécessaire, mais ils contribuent fortement à l’atmosphère recherchée.
Collaboration
